Les 3 Dimensions du Temps

Les 3 Dimensions du Temps Dans ma vie, j’ai toujours eu du mal à supporter d’être mis sous pression trop longtemps car cela me donne le sentiment de ne plus posséder ni diriger ma vie, de ne plus être maître de mon emploi du temps, que « ça » se décide pour moi, que je suis la marionnette de mon rôle social et professionnel ! Le mode actuel de fonctionnement de la société, et particulièrement du travail, reposant de plus en plus sur la pression et le stress, m’a amené à réfléchir et à me poser la question du rapport entre « le temps » et « le résultat » dans le milieu des affaires où j’ai toujours été. En fait il m’apparaît nécessaire que toute organisation humaine, qu’elle soit sociale, politique ou entrepreneuriale intègre trois notions de temps et qu’elle opère toujours dans ces trois temps conjugués. C’est la condition nécessaire de son enracinement et de celle de ses acteurs, donc de nous-mêmes, pour trouver un équilibre et vaincre le stress. Tout d’abord il y a « le temps immédiat ». Nous pourrions aussi l’appeler le temps instinctif. Il correspond à ce qui est nécessaire pour vivre ou survivre. Au niveau de la personne, c’est se procurer la nourriture, s’habiller, se loger, se chauffer ; au niveau de l’entreprise, c’est gagner de l’argent pour faire vivre ses acteurs, faire des profits pour grandir. Ici nous sommes dans l’action avec une logique de résultat. C’est ce qui va motiver l’entreprise pour être efficace, flexible et productive. Par contre si on se situe exclusivement dans ce temps, tout est focalisé sur ce qu’on peut obtenir immédiatement sans réfléchir à ses conséquences ni les dégâts que cela peut occasionner. C’est la mise sous pression perpétuelle et le stress garanti. Nous avons actuellement un excellent exemple dans le monde des affaires avec la logique purement financière catastrophique que nous connaissons depuis une vingtaine d’année. Ensuite nous avons « le temps générationnel » qui fait appel à la mémoire pour inscrire le passé et permettre d’évoluer dans le futur. Ici nous quittons le mode de l’action pour rentrer dans celui de la réflexion. C’est s’inscrire consciemment dans l’évolution d’un ensemble plus vaste dont nous faisons partie. Nous rentrons dans une logique de continuité. Pour la personne, nous commençons ici à quitter l’ego pour s’ouvrir aux autres et à la société. Pour l’entreprise, c’est entre autre se soucier de stratégie pour être pérenne, c’est réfléchir à la transmission des savoirs acquis et la gestion des mémoires, c’est intégrer sa place dans l’environnement et l’écologie dans son processus de production. A ce niveau nous passons du monde de l’action au monde de la réflexion. C’est à ce stade que nous élaborons les moyens de réaliser nos idées qui s’inscrivent dans la continuité, s’enracinent dans nos mémoires pour se projeter dans un futur. Enfin nous arrivons à la troisième dimension qui est « le temps transcendant ». Là nous sommes au-delà du temps ; nous touchons au permanent. Pour poursuivre la comparaison précédente, nous abordons ici l’Esprit. Il ne s’agit plus de bâtir des stratégies en fonction du passé ou de l’avenir, mais de participer à l’ensemble ; nous n’agissons pas pour nous-mêmes mais pour l’univers dont nous faisons partie. Nous sommes à son service et sommes responsables de le faire évoluer. C’est là « une logique d’appartenance » sans but autre que de participer à l’Univers, au vivant dont nous faisons partie mais riche du vide qui seul permet le renouveau. Dans cette dimension du temps, l’individuel et l’entreprise (ou toute organisation) se confondent ; la règle est universelle. C’est là qu’on puise la vraie créativité car les entraves du temps, du résultat, des préjugés n’existent plus. On rentre dans l’univers de l’intuition, de l’intelligence de l’ensemble qui ne cherche plus sa raison d’être dans le résultat mais dans sa participation au profit de l’ensemble. Rentrer dans cette dimension du temps permet de trouver l’idée force, la colonne vertébrale, le credo de l’entreprise autre que « le profit » qui est nécessaire mais pas suffisant. Et c’est ce point fixe qui est la Conscience, l’âme de l’entreprise. C’est lui qui permet de faire adhérer les salariés au projet qu’ils poursuivent tous ensemble et d’y participer autrement que par le stress et la pression. Toute entreprise n’ayant pas ces trois dimensions ensemble est déficiente. Il est nécessaire d’agir avec ces trois temps. Pour donner un exemple concret, une société qui se bornerait à recopier les articles de ses concurrents, donc ne se situant que dans le temps immédiat, est vouée à l’échec si elle ne change pas car d’une part elle devra toujours être meilleur marché que l’original, donc moindre marge, et d’autre part si elle épuise tous ses concurrents, un jour elle n’aura plus rien à recopier et ne saura plus se renouveler. Cette méthodologie que nous avons appelé « la Temporéalité » s’applique parfaitement aux individus pour situer leur « mal être » pour certains, leur « insatisfaction » chronique pour d’autres, et surtout pour distinguer dans quelle sphère cela prend naissance. A partir de là, de multiples façon d’y remédier pourront apparaître en fonction de la personnalité de chacun. Elle permet aussi d’analyser toute organisation pour mettre à jour ses points faibles et les dangers qui la guettent. Toute entreprise en crise et cherchant des solutions pour en sortir peut être passée au tamis de cette grille valable sur tous ses secteurs (commerciaux, production, administration, social……). Ce diagnostique permettra de définir des actions à entreprendre pour corriger ou inventer de nouvelles solutions. Au niveau politique, les exemples de décisions prises et ne s’inscrivant pas dans une vision de l’ensemble mais répondant seulement à des modes ou des visées électoralistes sont malheureusement fréquentes et conduisent à des impasses ; le Temps Transcendant est inexistant (pas de vision politique) quand le Temps Générationnel est ignoré (créer de la dette pour faire payer les générations futures). C’est ainsi que nos mondes dits « civilisées » nous ramènent à des comportements « barbares », c’est-à-dire cruels, sauvages et impitoyables où seule la loi du plus fort est utilisée. En outre, et ceci à mon sens est un de éléments les plus important, en replaçant ces notions de Temps au centre des structures, elle permettra à ses acteurs de retrouver leur place dans la société et une sérénité dans leur vie personnelle. Didier ATLANI contact@temporealite.com 20 Septembre 2009

LE FONDATEUR

LE FONDATEUR Une vie professionnelle dans les affaires durant 33 ans au cours de laquelle Didier ATLANI a forgé ses outils en cherchant toujours à comprendre ce qui se passait en lui, autour de lui, et dans les différentes entreprises avec lesquelles il travaillait. En parallèle à cette vie très active, il a développé sa curiosité et a cherché à étendre ses connaissances dans le domaine de la philosophie, de la thérapie et des spiritualités. Pour cela il a beaucoup voyagé, suivi des enseignements très variés, avec toujours cette question présente en lui : « quel est le sens de ma vie ? ». Persuadé que ce « sens » dit « personnel » s’exprime aussi à travers la vie professionnelle, il estime que ceci est un terrain de jeu privilégié qui manque grandement de cette dimension. Lui-même s’évertuant toujours à « mettre du sens » dans ce qu’il fait, il a mis au point une méthode de travail, d’analyse et de résolution de problèmes qui mène vers cette recherche. Né en 1949 à Paris, après avoir poursuivi des études secondaires scientifiques, il a acquis une maîtrise de Sciences Economiques spécialisée en Economie Internationale, et a suivi les cours à l’IEP (Institut d’Etude Politique) section Economie Financière. Il a dirigé une entreprise dans le secteur industriel du textile et du plastique durant plus de 30 ans. Son travail l’a amené à côtoyer de nombreux grands groupes comme des PME.Il a été frappé ces dernières années par le fait que de plus en plus d’entreprises perdent leur « sens », leur raison d’être au fil des ventes et des rachats, de même que les individus ne savent plus qui ils sont, ce qu’ils font et pourquoi ils existent.

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